68 euros. C’est le tarif officiel d’un défaut de clignotants homologués sur une moto neuve, sans compter le risque de voir la machine immobilisée sur le bord de la route. Depuis 2016, toutes les motos sorties d’usine doivent afficher fièrement leurs feux de direction, conformément au Code de la route. Pourtant, nombre de deux-roues plus anciens filent encore sans ce dispositif, profitant d’une tolérance que bien peu connaissent vraiment.
L’amende tombe vite, mais certains motards persistent à penser que tendre le bras suffit à se faire comprendre. Rares sont ceux qui mesurent la portée de ce choix, alors même que la réglementation s’est durcie. Entre méconnaissance et résistance, la signalisation sur deux-roues reste un sujet brûlant pour la sécurité routière.
Clignotants moto : que dit la loi aujourd’hui ?
Impossible de faire l’impasse : la réglementation française encadre strictement les clignotants moto. Depuis le 1er janvier 1969, tout deux-roues motorisé mis en circulation doit disposer de feux indicateurs de direction homologués. Seuls les modèles d’avant cette date bénéficient d’une tolérance, mais dans les faits, la plupart des motos en circulation doivent se plier à la règle.
Sur les modèles récents, chaque clignotant obligatoire doit répondre à des critères précis : couleur orange inaltérable, intensité suffisante, visibilité parfaite aussi bien à l’avant qu’à l’arrière, et installation à une distance réglementée, près de la plaque d’immatriculation ou du guidon. L’installation d’un kit ou la pose de clignotants à LED ne dispense pas de ces exigences. Le moindre écart, c’est la verbalisation assurée.
Le conducteur encourt une amende forfaitaire de 68 euros, et l’immobilisation du véhicule n’est jamais loin en cas de flagrant délit. Les contrôles sont fréquents ; chaque indicateur de direction est passé au crible, d’origine ou non.
Voici ce que chaque motard doit garder en tête :
- Vérifiez toujours la présence du marquage d’homologation sur tous vos clignotants moto.
- Installer un modèle modifié ou non homologué mène droit à la sanction.
- Le non-respect de la loi entraîne systématiquement une sanction financière et peut déclencher une procédure administrative.
En France, ces règles ne laissent aucune marge d’improvisation. Même les motos de collection sont sous surveillance, même si celles d’avant 1969 échappent à l’obligation. Mais dès qu’il s’agit de sécurité et de visibilité, les indicateurs de direction immobilisation ne font pas de compromis. Leur absence ou leur mauvais état peut transformer un simple contrôle en galère administrative pour le motard.
Pourquoi ces petits feux sont essentiels pour votre sécurité sur la route
Un geste bref du pouce, et les clignotants moto s’activent. Ce n’est pas anodin : ce signal, c’est la clef de voûte de la sécurité routière. Les feux indicateurs de direction ne se contentent pas de clignoter ; ils transmettent un message limpide à tous les usagers. Un clignotant allumé, c’est une intention affichée, que ce soit pour l’automobiliste, le cycliste ou le piéton.
Oublier de signaler, hésiter, c’est multiplier les risques. Le motard, vulnérable par nature, n’a pas droit à l’approximation. Les indicateurs de direction ne sont pas de simples gadgets réglementaires : ils évitent les malentendus à un carrefour, limitent les mauvaises surprises en ville, fluidifient la circulation dans les giratoires.
Un clignotant bien utilisé, c’est une trajectoire lisible pour tous. Les chiffres le rappellent : le défaut de signalement d’un virage reste l’une des raisons principales des accrochages moto-voiture. Les clignotants pour moto deviennent alors le langage discret qui connecte tous les conducteurs.
Trois principes à retenir pour réduire les risques :
- Anticiper, c’est donner aux autres le temps d’ajuster leur conduite.
- Signaler chaque manœuvre, c’est affirmer sa place dans la circulation.
- Bien utiliser un clignotant, c’est souvent éviter l’accident.
Sur la route, pas de place pour l’à-peu-près. Les feux indicateurs de direction s’imposent comme des alliés de confiance. Pas un accessoire, mais un élément décisif pour préserver le motard des imprévus et de l’agitation urbaine.
Faut-il toujours utiliser ses clignotants à moto ? Les situations à connaître
Utiliser les clignotants moto n’a rien d’optionnel ni d’automatique. Le code de la route définit précisément les situations où ils s’imposent. À chaque changement de file, pour doubler, bifurquer, ou même s’arrêter, l’activation des indicateurs de direction devient indispensable. Chaque signal doit être clair et visible, car la confusion se paie cher sur deux-roues.
Sur une moto, rien n’est laissé au hasard. Les feux d’origine ou les clignotants embout guidon, à condition qu’ils soient homologués, doivent être parfaitement opérationnels. La législation réclame une paire de clignotants à l’avant et à l’arrière. Nulle exception : que l’on roule en ville, sur route ou qu’on quitte une place de stationnement, le clignotant est requis à chaque mouvement de direction.
Voici où la vigilance s’impose :
- Changer de voie sur autoroute : signalez aussitôt, même si la circulation paraît fluide.
- Sortir d’un stationnement : clignotants en marche, y compris sur une chaussée apparemment déserte.
- Prendre une sortie de rond-point : chaque manœuvre doit être annoncée pour éviter toute confusion.
L’oubli d’un clignotant peut coûter cher. La sanction ne se limite pas à une amende pour défaut de signalisation. Un clignotant moto non homologué, mal installé ou absent, et c’est l’immobilisation qui menace. Pour la sécurité de tous, la signalisation ne tolère aucune entorse.
Conseils pratiques pour bien entretenir et utiliser ses clignotants au quotidien
La fiabilité d’un clignotant moto ne se négocie pas. Chaque signal compte, surtout sur la route. Les modèles à ampoules existent toujours, mais la LED prend l’avantage : durée de vie rallongée, visibilité accrue par tous les temps, faible consommation. Les clignotants moto LED séduisent aussi par leur rapidité d’allumage.
Pensez à vérifier l’état de chaque clignotant régulièrement. Un rapide contrôle moteur allumé au début de la semaine suffit à prévenir les ennuis. Un feu défaillant ? Remplacez ampoule ou module LED sans tarder. Sur des modèles comme BMW, Honda ou Yamaha, l’accès est souvent facilité. D’autres nécessitent l’outillage spécifique du constructeur.
Pour garantir l’efficacité de vos clignotants, quelques points de vigilance :
- Choisissez toujours des clignotants homologués. Un modèle non conforme ouvre la porte à une sanction, mais aussi à un refus d’indemnisation par l’assurance en cas de sinistre.
- Si vous installez un clignotant LED moto sur une ancienne, adaptez la résistance pour éviter les alertes de panne.
- Si votre moto tracte une remorque, chaque équipement doit comporter les feux obligatoires pour rester en règle, visibilité comprise.
Un support amovible simplifie l’entretien, pratique après une chute ou lors d’un stationnement serré. À chaque intervention, consultez la notice technique. Les spécificités varient d’une marque à l’autre, mais le principe ne change pas : chaque intention doit être signalée, sans jamais laisser place à l’incertitude.
Sur la route, les clignotants ne se contentent pas de clignoter : ils rappellent, à chaque virage, que la vigilance et la rigueur sont les meilleurs alliés du motard.


